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The importance of transportation in times of crisis

Aerial view of parking lot

The situation we are facing with the COVID-19 pandemic is exceptional and demonstrates the importance of transportation to the proper functioning of our society and our economy.

As borders close, extraordinary measures are being taken by all countries to ensure the free flow of goods and access to essential commodities such as food, medicine and other necessities. Workers who make this mobility possible—truckers, drivers, maintenance personnel, etc.—are playing a crucial role, under very difficult conditions.

The same is true for the free circulation of people assigned to maintain essential services. The Premier of Québec, François Legault, eloquently justified the continued provision of public transit services: We must ensure the mobility of certain individuals, such as the healthcare workers, even if the drop in ridership (over 70% for the metro and over 85% for Montréal's trains/buses) resulting from social distancing and teleworking adds financial pressures on municipalities and public transit agencies.

Despite these financial impacts, our transportation networks must continue to operate in order to ensure the distribution of goods and the circulation of key people.

Transport: a vector for economic recovery

In addition to being an essential link in managing this crisis, transport will also serve as a cornerstone of an eventual economic recovery. As the Legault government has mentioned several times, the implementation of transportation infrastructure projects will help mitigate the economic crisis that looms in the wake of this pandemic.

Quebec happens to have pressing needs in terms of transportation infrastructure, both for the transportation of people and goods. Our highway network is congested, limiting the mobility of labour and goods. The construction of the REM and its commissioning certainly represent one of the most important projects Quebec has seen since the construction of the metro, but the post-COVID-19 pandemic period will be an opportunity to plan for additional major projects.

There are currently many projects being studied: restructuring of public transit networks; a tramway; metro extensions; rapid transit bus services (BRT) in Montreal, on the South Shore and North Shore, in Quebec City and in Gatineau; the expansion by the Port of Montréal in Contrecœur, which will increase our capacity to transport goods that are essential to the proper functioning of society and allow us to distinguish ourselves throughout North America—not to mention the multitude of alternative transportation projects that are developing rapidly, such as car and bike sharing, carpooling and local taxis.

Despite the usual public consultation processes currently being on hold, organizations can be imaginative: they can leverage technology to virtually collect the views of users and learn about their needs; implement processes to consult stakeholders and citizens to ensure project acceptability; modify or improve projects based on comments received; and constantly monitor opportunities and market demands.

This crisis will undoubtedly have major impacts on many sectors of the economy and on society in general, but it also presents an opportunity for organizations to advance as much as possible through the various stages of the administrative processes so that, as soon as this pandemic is over, we can launch the multitude of projects that will enable us to optimize our passenger and freight transportation network in a sustainable and efficient manner.

Need support? Our COVID-19 communications team comprised of crisis communications experts across Canada is ready to help organizations effectively communicate with their stakeholders.

La situation dans laquelle nous plonge la pandémie de COVID-19 est hors du commun et démontre toute l’importance que revêtent les transports dans le bon fonctionnement de notre société et de notre économie.

Alors que les frontières se ferment, des mesures extraordinaires sont prises par tous les pays afin d’assurer la libre circulation des marchandises et l’accès aux denrées essentielles telles que la nourriture, les médicaments et autres produits de première nécessité. Les travailleurs qui rendent cette mobilité possible – camionneurs, conducteurs, personnel responsable de l’entretien, etc. – jouent présentement un rôle crucial, dans des conditions plus que difficiles.

Il en va de même de la libre circulation des personnes affectées au maintien des services essentiels. Le premier ministre du Québec François Legault l’a bien expliqué pour justifier le maintien des services de transport collectif : nous devons assurer la mobilité de certains travailleurs, tels que la main-d’œuvre des services de santé, et ce, même si la baisse d’achalandage (plus de 70 % pour le métro et plus de 85 % pour les trains/autobus de Montréal) découlant des consignes de distanciation sociale et d’incitation au télétravail ajoute une pression financière supplémentaire pour les municipalités et les transporteurs.

Malgré cet impact financier, le fonctionnement de nos réseaux de transport doit être maintenu afin d’assurer la circulation des marchandises et des personnes.

Les transports : vecteur de relance économique

En plus d’être un maillon essentiel dans la gestion de la crise, les transports représenteront également une clé de voûte importante en matière de relance économique. Le gouvernement Legault l’a mentionné à plusieurs reprises : la mise en œuvre de chantiers d’infrastructures de transport nous permettra d’affronter la crise économique qui s’annonce à la suite de cette pandémie.

Or, le Québec a des besoins criants en matière d’infrastructures de transport, tant pour le transport de personnes que pour celui des marchandises. Le réseau autoroutier est engorgé, limitant la mobilité de notre main-d’œuvre et de nos marchandises. La construction du REM et sa mise en sesrvice représentent certainement l’un des projets les plus importants que le Québec ait connus depuis la construction du métro, mais l'après-pandémie sera l’occasion de planifier la mise sur pied d’autres chantiers d’envergure.

Les projets présentement à l’étude sont nombreux : des réseaux de transport collectif structurants, un tramway, des prolongements du métro, un SRB (système rapide de bus) à Montréal, sur la Rive-Sud et sur la Rive-Nord, à Québec et Gatineau; l’agrandissement du port de Montréal à Contrecœur qui nous permettra d’augmenter notre capacité de faire transiter des marchandises essentielles au bon fonctionnement de notre société et de nous distinguer partout en Amérique du Nord, et ce, sans parler de la multitude de projets de transport alternatif qui se développent rapidement, tels que l’auto et le vélo partage, le covoiturage, les taxis de proximité.

Malgré la suspension des processus de consultations publiques habituels, les organisations peuvent se montrer imaginatives : recourir aux technologies pour recueillir virtuellement l’opinion des usagers et connaître leurs besoins; mettre en place des processus visant à consulter les parties prenantes et les citoyens afin d’atteindre l’acceptabilité des projets; modifier ou bonifier les projets en fonction des commentaires reçus; et assurer une vigie constante des opportunités et des besoins.

Cette crise aura indéniablement des impacts majeurs sur plusieurs pans de l’économie et de la société. Mais c’est aussi une occasion pour les organisations de faire progresser le plus possible les différentes étapes des processus administratifs pour que, dès l’après-pandémie, nous puissions lancer cette multitude de chantiers qui nous permettront d’optimiser de façon durable et efficace notre réseau de transport de personnes et de marchandises.

Besoin de soutien? Notre équipe dédiée aux enjeux liés à la COVID-19, formée d'experts en gestion de crise basés aux quatre coins du Canada, est prête à aider les organisations à communiquer efficacement avec leurs parties prenantes.