Secteur manufacturier : se préparer à la seconde vague de la pandémie
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Tant les spécialistes de la santé que les membres de la communauté scientifique nous mettent en garde depuis plusieurs semaines contre la possibilité d’une deuxième vague de COVID-19 à l’automne. Mais voilà que cette seconde vague commence déjà à poindre dès les premiers jours de l’été en Chine et en Corée du Sud. Les réjouissances qui accompagnent le déconfinement pourraient bien être de courte durée.
Économistes et politiciens s’entendent sur un point : le Canada ne peut mettre son économie en pause une seconde fois.
Le secteur manufacturier : un rouage économique essentiel
Avec la santé, l’activité manufacturière s’est révélée un pilier essentiel de notre capacité à affronter une telle pandémie. Il faut en effet continuer à transformer les aliments pour nourrir la population, à fabriquer les biens nécessaires aux secteurs essentiels, les équipements de protection pour le personnel médical, les appareils respiratoires, les médicaments, les produits sanitaires, le matériel qui sert à la protection contre les incendies et à la distribution d’électricité, ainsi que toutes les autres activités que nous savons essentielles depuis le mois de mars dernier.
Le défi de la seconde vague : vos employés
L’arrivée de la crise a forcé les entreprises à adapter leurs installations et leurs équipements de production pour respecter les nouvelles règles de santé publique. Alors que la seconde vague de COVID-19 menace de nous frapper, le défi auquel les entrepreneurs feront face consistera à retenir leurs employés dont le savoir-faire demeure essentiel. Sans eux, machines et usines ne peuvent fonctionner.
Or voilà qu’un récent sondage Angus Reid, réalisé pour la firme de ressources humaines ADP Canada, nous apprend qu’au Québec, deux employés sur cinq (41 %) prévoient chercher un nouvel employeur après la pandémie de COVID-19. Et 11 % avouent qu’ils sont d’ores et déjà en recherche active. Comment retrouver un niveau normal ou supérieur d’activité quand une partie importante de sa main-d’œuvre songe à « quitter le bateau »? L’enquête identifie les causes de cette situation : perte de loyauté, crainte pour la santé et la sécurité, peur de retourner sur les lieux de travail, crainte que les revenus de l’entreprise aient trop chuté, entre autres.
Communiquer pour convaincre, motiver et rassurer
Il apparaît clairement que les employeurs devront continuer de communiquer efficacement pour, dans un premier temps, expliquer à nouveau la nature des mesures mises en place pour protéger les travailleurs contre la COVID-19 et rassurer ceux-ci face à une possible transmission du virus aux membres de leur famille. Il faudra par la suite communiquer l’évolution des résultats de l’entreprise pour leur redonner la motivation nécessaire et rétablir un solide lien de confiance face à l’avenir.
Il y a un net avantage à communiquer clairement auprès de ses employés grâce à des messages percutants qui contribueront à dissiper les incertitudes et à mobiliser ceux-ci autour des objectifs d’affaires que vous vous êtes fixés. Ne vous en privez pas!